18.10.05

Turin, Bret Easton Ellis talks





“Lundi, 14 heures, à l’université de Turin – un bâtiment des années 70. ‘Bret Easton Ellis all’universita’ dans le cadre d’un cours de ‘science de la communication’. Devant l’amphithéâtre une table a été installée derrière laquelle se tient une jeune femme qui propose Lunar Park, le dernier livre de l’auteur, publié par Einaudi. La salle est comble, certains sont debout au fond et sur les côtés. Mis à part quelques intrus dont un photographe, ce sont des étudiants. Easton Ellis arrive, applaudissements et cris retentissent. L’auteur lui-même semble surpris par cet accueil. Il sourit, presque timide, flatté. A sa gauche s’installe une traductrice, à sa droite une professeur de littérature anglo-saxonne, le traducteur du livre (mélancolique) et un vieux professeur (las). Présentation, lectures, questions de ses acolytes, réponses, questions des étudiants, réponses. L’écrivain parle de son père, de maltraitance, du suicide d’un ami, de son succès, comme il parlerait du résultat des ventes de ses livres de par le monde, un discours comme un autre. Les étudiants écoutent attentivement, rient quand il faut rire.”
(cahier Turin, in Le Purple Journal, n°6, printemps 2006)